Saint-Lary-Soulan - Col d'Azet par Génos
Un jour assez frisquet dans les Pyrénées pour un mois de juillet, mais quand faut y aller, faut y aller, on n'est pas venu ici pour (uniquement) manger du poulet basquaise et boire du madiran. Saint-Lary-Soulan dans la vallée d'Aure est notre point de départ. Un joli petit village au milieu de multiples possibilités d'ascension. Paraît-il au coeur d'un microclimat, parole du cuisinier de l'hôtel, lieu fort sympathique au demeurant.
Bref, après hésitation, départ pour une journée plus courte que prévue. L'objectif est de se chauffer les jambes en passant dans la vallée du Louron par le col de Lançon avant d'attaquer les rampes (sévères) du col de Val-Louron d'Azet. Après un petit bout de plat direction Guchan par la départementale, tribord toute en direction du hameau de Gouaux et Lançon. Route hyper tranquille, si vous croisez une voiture vous n'avez pas tiré le bon numéro.
Route moyenne mais acceptable, par contre à part à deux ou trois endroits où l'on distingue la vallée plus bas, c'est quasiment exclusivement en forêt. Quelques passages difficiles, surtout au début avec 2 km à 8%, néanmoins c'est une montée roulante parfaite pour réveiller les cannes.
Une descente gravillonneuse (heureusement toujours pas un rat) et étroite dans la forêt, attention quand même suffit que papy vienne chercher la baguette en sens inverse et c'est Quine. Arrivé à Bordères-Louron après une grosse quinzaine de kilomètres, nous voici sur la départementale 618 qui longe la neste pour 10 km. Vous avez le choix, vous pouvez ensuite partir sur la gauche direction le Peyresoude (plan initial si la météo l'avait bien voulue) ou continuer sur Génos pour tacler l'intense Col du Val-Louron d'Azet.
On inverse les braquets, le début de la montée est très raide, environ 4 km a pratiquement 10% de moyenne. Une succession de virages permet de relancer la machine mais on peut très vite se mettre en difficulté, surtout s'il fait chaud. La deuxième moitié est plus facile et vous aurez le temps d'observer les nombreux parapentistes (ou les troupeaux de vaches) avec une vue qui se dégage. Au final, 8 km à 8%, ce n'est pas long... mais c'est raide.
Une mouche charbonneuse plus tard (ouch), en route pour la descente. Soyez prudent, elle est spécialement périlleuse avec parfois un revêtement plus que moyen ou des secteurs de gravier. Mais comme toujours, le trafic est quasi absent. Sur les 2 derniers kilomètres la route est neuve et permet de se faire plaisir avant le retour à Saint-Lary-Soulan.